Andréa Pola est une photographe parisienne qui aime les belles choses.
Cette série de photos très 90s est tout ce que j’aime, tout ce qui m’inspire et me ressemble.
Retrouvez d’ailleurs son interview pour Really Monkey ici.
Retrouvez d’ailleurs son interview pour Really Monkey ici.
Photos: Andrea Pola / Modele: Andrea Laure.
Grâce à la photographe Andréa Pola, j’ai eu la chance de pouvoir présenter produit fini, avec une vraie ambiance qui me ressemble.
Né du désir commun d’habiller nos coiffures et d’oublier le serre-tête imposé par Maman, Very Monkey développe depuis un an une ligne de headbands confectionnés à la main.
Entre classicisme et décalage, les headbands Very Monkey se dessinent sous toutes les matières et imprimés, du Liberty aux Natifs, des pois à la Toile de Jouy. Fabriqués a la main, imaginés avec passion, les headbands Very Monkey réinventent un accessoire trop souvent mis au placard des tenues d’écolières, dépoussiérant son étiquette BCBG.
Le bandeau est mort, vive le headband.
Vous pouvez acheter Very Monkey en ligne ici ou chez Era Nova 32, rue Louis Roguet à Orléans.
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Merci à Isabelle, Nico, Andréa, Rachel et Pharrell pour leur gros coup de pouce.
Directed and Photographed by Bon Duke
Starring: Taylor Warren
Styling: Jason Alfano
Hair and Makeup: Erin Green
Qui es tu Charlotte?
Je suis une parisienne expatriée à la campagne, je vis dans une maison qui ressemble à celle d’Amityville et je travaille chez moi dans un atelier ouvert sur le jardin. Une fois par mois je fais un saut à Paris pour aller voir les copains et les fournisseurs. Je me fais un marathon de 48h de condensé de vie parisienne et je reviens épuisée mais super contente de rentrer. J’ai vraiment besoin d’être au calme pour travailler, à Paris il y a trop de choses qui attirent mon attention, des activités chronophages. La création c’est toi et tes matières premières. Toi et ton imaginaire. Pas toi + tes amis + les expos + la soirée jusqu’à l’aube. Comme je fais pratiquement tout moi même, j’ai besoin de temps pour le faire.
Comment en es tu venu à la création de bijoux? Quel est ton parcours?
J’ai commencé par la sculpture il y a plus de 15 ans, puis la céramique d’art plus tard, j’ai eu mon propre atelier pendant quelques temps. Je cherchais le bon médium pour m’exprimer. En 2008 j’ai rencontré une joaillère qui m’a appris le métier dans son atelier parisien. J’ai tout de suite compris que cette discipline était faite pour moi!
Qu’est ce qui t’inspire pour tes collections?
Des femmes comme Leonor Fini m’inspirent beaucoup. La femme qu’elle était, pas sa peinture. J’ai besoin de muses pour créer, ou de souvenirs à exploiter.
J’ai eu un gros choc en découvrant l’Italie il y a dix ans. Je pense que ça se retrouve dans toutes mes collections. Une Italie un peu antique quand même. Les bijoux romains m’inspirent beaucoup.
J’ai aussi la chance d’avoir autour de moi des amies inspirantes! Claire Dunaud par exemple, photographiée deux fois pour mes lookbook- une fois par moi, l’autre par Adeline Rapon, est aussi le visage de ma dernière collection « Archeology ». Sofia Sanzyprast aussi et ma super copine Mélody Lefondeur à qui je dédie le modèle panthère en terre cuite de la dernière collection. Des lustres qu’elle m’en demandait un!
Comment choisis tu les gens avec qui tu collabores?
D’abord bien sur il faut que je les admire. Parfois je vais à eux, parfois c’est eux qui viennent à moi mais j’ai remarqué que souvent ça colle moins dans ce sens là.
Ensuite, il faut que j’apprenne à les connaitre un peu. J’ai énormément de mal à travailler avec des cons. Même des cons très talentueux.
Je fonctionne à l’amitié c’est ma faiblesse et ça m’a entrainé dans des situations critiques. Par amitié je me suis mise en danger et mon travail aussi. Mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas faire semblant. Je ne travaille qu’avec des gens que j’apprécie.
Avec qui aimerais tu collaborer?
Il y a quelques temps j’avais envie de collaborer avec tout le monde! Mais plus j’avance, plus j’ai envie de faire les choses seule. Dans ma dernière collection c’est ce qui
s’est passé. Je ne suis pas que créatrice de bijoux, j’imagine tout un univers autour de mes collections, donc je me suis dit qu’il fallait que ce soit cohérent, j’ai donc pratiquement tout fait moi même pour la collection Archeology, tout sauf la typo Archéology qui a été faite par Séréna Lutton avec qui je collabore régulièrement.
Mais bon si un jour Olympia Le Tan ou Sophie Calle me contactent je ne dis pas non hein!
Un mot sur ta prochaine collection?
La collection Archeology est ma plus aboutie je pense. Celle qui me ressemble vraiment. Je suis allée à la racine de mon inspiration, j’ai imaginé des artefacts qu’on exhumerait et qu’on pourrait monter en bijoux. La force invisible qui les habiteraient après des millénaires enfouis dans le sable me fascine complètement. C’est une collection qui comporte aussi beaucoup de marbre. Car j’imagine la vie qui continue pour ces artefacts une fois transformés en bijoux. Je les vois au doigt d’une femme racée, pourquoi pas l’archologue elle même rentrée en europe avec les artefacts.
Sa nouvelle collection Archeology sera présentée à la galerie Voskel à Paris, et dont le vernissage aura lieu le 11 avril. Plus d’infos ici.